Le fleuriste
A la source d’aimer plus tarie qu’aride,
Nos destins s’entrelacent et font naître l’envie.
Nos deux âmes déjà remplies par d’autres vies,
Maux de larmes déjà remplies par d’autres vides
Tandis que temps passe elle dit quel leurre est il ?
Tandis que j’en passe par des si c’était elle ?
Et je me bas contre, ivre de ses dentelles,
Ces interrogations maintes fois inutiles.
Plutôt que prudence je prône démesure.
Sans jamais le comprendre vivre le bonheur
D’être un en deux ou bien s’éloigner sans heurts,
Car mesure d’amour est d’aimer sans mesure.
O Cupidon exauce cette requête
Et insère là en tête de ta liste:
Pourvu qu’il ouvre tôt ce jour le fleuriste,
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